Quand le politique maintient la France dans une voie atomique criminelle

Théodore Monod : « La préparation d’un crime est un crime »
Quand le politique maintient la France dans une voie atomique criminelle
Comment pouvoir laisser fonctionner des outils dangereux dont les composants essentiels, bien que prévus pour une durée de fonctionnement de 25/30 ans par leurs concepteurs, ont subi un vieillissement accéléré qui a encore fortement réduit ces prévisions ? On a pu voir que ce sont les contraintes terribles qui règnent dans les centrales nucléaires qui ont diminué cette longévité comme des températures de plus de trois cent degrés, des pressions jusqu’à 150 fois la pression atmosphérique, des rayonnements ionisants intenses qui dégradent tout.
Comme décrit tout au long de ce document, le résultat est :
- la perte d’élasticité de tous les aciers entraînant la menace permanente de leur rupture,
- la dégradation de tous les composants depuis les bétons de gros œuvre jusqu’à la plus petite vis du cœur.
- l’apparition de multiples fissures de toutes formes de toutes dimensions, y compris dans des zones inattendues.
Comment EDF pourrait-elle être autorisée à faire fonctionner des réacteurs au-delà de 40 ans quand les industries traditionnelles, y compris la chimie, limitent à 25/30 ans la durée de leur installation afin de bénéficier d’outils de productions rentables et sûrs ? Elles ne sont pourtant pas, contrairement au nucléaire, accablées par des mêmes énormes terribles contraintes précitées.
Article de Marc Saint Aroman
Enrichissant le Chapitre VIII de son enquête sur le Grand Carénage
Le titre de ce paragraphe, s’appuie sur une citation de …