Les conséquences médicales et écologiques de l’accident nucléaire de Fukushima

Pierre Fetet – http://www.fukushima-blog.com/2021/02/les-consequences-medicales-et-ecologiques-de-l-accident-nucleaire-de-fukushima.html

Il y a 8 ans, pour le deuxième anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima, la Fondation Helen Caldicott organisait un symposium exceptionnel de deux jours à l’Académie de médecine de New York. À cette occasion, des personnalités de renommée internationale, scientifiques, médecins, biologistes, ingénieurs nucléaires, mais aussi des personnes inconnues comme ces marines qui se sont fait gravement irradiés alors qu’ils étaient en mission, ont présenté des communications et discuté des conséquences biomédicales et écologiques de la catastrophe de Fukushima. Voici les noms des intervenants : Herbert Abrams, Robert Alvarez, David Brenner, Ken Buesseler, Helen Caldicott, Maurice Enis, Ian Fairlie, Cindy Folkers, David Freeman, Arnie Gundersen, Kevin Kamps, Naoto Kan, Hiroaki Koide, David Lochbaum, Joseph Mangano, Akio Matsumura, Timothy Mousseau, Mary Olson, Jaime Plym, Hisako Sakiyama, Steven Starr, Mari Takenouchi, Wladimir Wertelecki, Steven Wing et Alexey Yablokov.

Malgré la grande qualité des interventions, cet événement international consacré à l’une des catastrophes nucléaires les plus graves de l’Histoire est passé presque inaperçu dans les médias, en particulier en France. Suite à ce constat, une vingtaine de personnes, toutes bénévoles, se sont mobilisées pour réaliser des traductions françaises et allemandes afin de diffuser les communications sur la toile. Mais la tâche était colossale. Il n’y avait pas moins de 26 conférences à transcrire et à traduire à partir de vidéos. Grâce à l’impressionnante mobilisation de Kna, l’objectif a été quasiment atteint au bout de 20 mois.

Le blog de Fukushima, qui se proposait de diffuser les textes et …

ALERTE à l’offensive du lobby du nucléaire

ALERTE à l’offensive du lobby du nucléaire

Par Pierre Péguin, le lundi 15 février 2021, 10:38 – Coordination-Antinucleaire-Sudest.net

Ce billet a pour but d’attirer l’attention sur l’offensive de valorisation du nucléaire engagée par le lobby et ses soutiens. Non seulement cela apparait dans des décisions récentes (voir ci-dessous), mais ce qui vient de se passer à Montpellier doit nous interpeller.

Il s’agit de la démarche, en direction d’associations écologiques ou sociétales, du think thank Shift project financé par de grands groupes intéressés par le nucléaire et présidé par JancovicI.

Il apparait que nous sommes face à une offensive du lobby pour influencer certains mouvements de défense du climat, au sein desquels de nombreuses personnes ne connaissent du nucléaire que le discours convenu officiel.

Voir la lettre que  Didier Latorre d’Arrêt du Nucléaire 34 a diffusé en réaction à cette situation : Shift Project.pdf

Pourquoi cette offensive ?

EDF et l’Etat préparent l’annonce de la construction de 6 réacteurs EPR et se préparent à neutraliser autant que possible les oppositions que cela déclenchera. Cette annonce est différée à après les prochaines présidentielles (sachant que les partis politiques de pouvoir sont pronucléaires à part EELV, F.I. et NPA).
Mais, dès maintenant, EDF passe commande au Creusot de pièces nécessaires à ces constructions, ce qui signifie que quel que soit le résultat des présidentielles, l’État nucléaire considère être sûr de s’imposer (sait-on que dans chaque ministère, l’un des conseillers est membre du corps des mines qui gère le CEA et le nucléaire?…).
Et

Pollution radioactive de la Garonne : l’impact des pipeaux de Golfech

Pollution radioactive de la Garonne : l’impact des pipeaux de Golfech

Communiqué remis à la presse le mercredi 20 janvier 2021 lors de notre conférence de presse.
Nous remercions Monsieur Alain Zanardo, maire écologiste de Roquefort, de son accueil, de sa présence et de sa participation pertinente.

Les ‘pipeaux’ c’est le surnom que nous avons donné aux clarinettes, comme les nomme EDF, qui sont les buses par lesquelles les centrales nucléaires rejettent la radioactivité dans les cours d’eau (dont nous buvons l’eau et qui irriguent nos productions agricoles).

Ils sont arrivés les résultats des analyses(1), les premiers depuis dix ans. Il a fallu y mettre quelques moyens que les militants ont dû en grande partie sortir de leurs poches. Un grand merci aux associations(2) et donateurs individuels.

Nous n’avons reçu aucun soutien des élus auxquels nous avons pourtant envoyé à 2 reprises une centaine de lettres sur ce thème ; les réponses se comptent sur les doigts d’une main et nous avons essuyé un refus de nous rencontrer fin 2019 de la part du maire d’Agen. Nous espérons à nouveau nouer des relations avec les élus et leur démontrer que leur intérêt n’est pas de cacher le nucléaire sous le tapis.
Ce sont leurs administrés qui mangent et boivent le gros de la radioactivité alors que Golfech et Montauban (en amont) reçoivent dotations, subventions et retombées fiscales. Depuis 2000 la pollution radioactive s’est accrue car c’est à cette époque qu’il a été décidé de rejeter la radioactivité …

Études épidémiologiques autour des centrales nucléaires européennes

Texte réalisé le 15 septembre 2012 pour Stop Golfech par Marc Saint Aroman

Études épidémiologiques autour des centrales nucléaires européennes

Comme vous pourrez en juger à travers les 7 études épidémiologiques résumées ci-dessous, le nucléaire apparaît sous un visage très différent de celui fabriqué et vendu par ses promoteurs : même sans accident majeur, le nucléaire engendre des problèmes sanitaires graves : les premières victimes des effets délétères de l’atome sont les enfants.

Dans ce qui suit, la vigilance de scientifiques indépendants s’est révélée utile à la démonstration des manipulations conduites délibérément par certains auteurs d’études : ces manipulations visent à gommer les excès de leucémies infantiles mis en évidence autour des installations nucléaires. Dans les études grotesques on notera celle autour du Tricastin (IV) dans laquelle l’Autorité de sûreté nucléaire s’est compromise. L’étude en Suisse est également notable (V) avec l’oubli de la moitié de la population exposée aux retombées des centrales… côté allemand ! Mais la Belgique (VII) décroche le pompon de la caricature scientifique avec un périmètre d’étude de 20 km autour des centrales alors que l’histoire de l’épidémiologie autour des « centres nucléaires de production électrique » a démontré que c’est dans un périmètre de 5 km parfois de 10 km qu’apparaît l’essentiel des problèmes sanitaires. Petit tour des études autour des centrales atomiques européennes et seulement des centrales puisque nous ne disposons pas encore de données épidémiologiques sur l’ensemble de la chaîne du nucléaire (*).

– I – Leucémies et centrales anglaises 1987 –

«

CNPE de Golfech / Impact des rejets radioactifs dans la Garonne. Radioactivité des Végétaux aquatiques

Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la radioactivité
29 cours Manuel de Falla / 26000 Valence / France
Tél. 33 (0)4 75 41 82 50 / laboratoire@criirad.org

Note CRIIRAD N°20-35
CNPE de Golfech / Impact des rejets radioactifs dans la Garonne
Radioactivité des Végétaux aquatiques

Étude réalisée à la demande de la coordination Stop Golfech dont FNE 82, ATMP, VSDNG, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité de Golfech, Sepanlog, Horizon Vert.

 

1 / Contexte

La centrale nucléaire de GOLFECH est autorisée à rejeter des éléments radioactifs dans l’atmosphère et dans la Garonne.
Afin d’effectuer un contrôle de l’impact des rejets radioactifs liquides du CNPE de Golfech, et avec le soutien scientifique du laboratoire de la CRIIRAD, l’association VSDNG avait mené en 2009 une campagne d’analyse de végétaux aquatiques prélevés dans la Garonne, en amont et en aval de la centrale nucléaire de Golfech.
Ces analyses (voir Annexe 1) avaient révélé qu’il y avait plus de 4 fois plus de tritium organiquement lié à Lamagistère, 870 mètres en aval des rejets de Golfech, qu’en amont (non détecté en amont). Quant au carbone 14, il y en avait presque 2 fois plus en aval.
Le tritium est de l’hydrogène radioactif et le carbone 14 du carbone radioactif. Ces deux substances radioactives constituent plus de 99,99 % de la radioactivité rejetée par le CNPE de Golfech dans la Garonne.
Afin de vérifier la …

2020 à Golfech : Serrage de boulons… dans le personnel

À retrouver dans le n° 85 de Stop Golfech

Actions de l’ ASN vis-à-vis du CNPE de Golfech :
– Février 2020 le directeur a été convoqué par l’ASN pour sa gestion « mauvaise voire très mauvaise »
– une inspection de 2019 a mis en exergue « un manque de rigueur systémique dans la traçabilité, des insuffisances dans les analyses de risque et dans la maîtrise des fondamentaux de la conduite ».
Des problèmes systémiques du nucléaire liés :
– au vieillissement de réacteurs arrivés en fin de vie,
– aux chocs thermiques et mécaniques comme ceux liés au problème grave du 8 octobre dernier, qui dégradent les réacteurs,
– à l’augmentation de l’amplitude des contraintes climatiques qui placent les réacteurs dans des plages de fonctionnement hors conception (Températures de l’air, baisse du niveau d’eau des fleuves et rivières…),
– à la nécessité pour EDF de trouver, selon ses propres « sous-estimation » 320milliards d’euros dans les années qui arrivent,
Cette tempête financière, technique et humaine (- plus de 50 % des effectifs remplacés -) ne suffisaient pas aux malheurs de la centrale, le cocotier des dirigeants est secoué :
juin 2020, la responsable Hermine Durand de l ‘ASN Bordeaux est remplacée par Simon Garnier,
juillet 2020, le directeur du CNPE de Golfech, Nicolas Brouzeng est viré et remplacé par Cyril Hisbacq.
juillet 2020, le président de la commission locale d’information Mathieu Albugues est viré et remplacé par Jean- Michel Henryot

Pollution radioactive dans l’eau du robinet à Agen et ses environs

Enquête de Christophe Legalle
membre du Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité Golfech Le-Blayais
Dernière mise à jour le 18 septembre 2020

La population du bassin d’Agen(1), qui consomme l’eau de la Garonne, fait partie des 6,4 millions de citoyens français dont l’eau du robinet est polluée par le tritium radioactif(2).

Le tritium traverse les métaux et le béton, il n’est donc pas confinable et les centrales nucléaires, obligées de le rejeter dans l’environnement, détiennent des droits de rejet que lui accorde l’état français.
L’industrie nucléaire a longtemps considéré cet élément radioactif comme inoffensif, mais des études récentes montrent que la toxicité du tritium a été sous-évaluée, notamment quand il est absorbé par l’organisme. Il pénètre alors dans l’ADN des cellules.
Le contrôle sanitaire de la qualité radiologique des eaux destinées à la consommation humaine n’est obligatoire que depuis 2005(3).

Parmi les ‘pistes’ officielles pour connaître la présence de Tritium figurent les analyses des ARS (Agences Régionales de Santé) qui effectue des prélèvements aux points de captage (donc dans l’eau qui va dans les canalisations), et le les analyses du laboratoire vétérinaire LVD82 qui effectue des analyses sur des prélèvements effectués dans la Garonne, pour ce qui nous concerne ici, entre la centrale de Golfech et les points de captage d’Agen. Les résultats de ces deux organismes sont présentés ci-après, on constatera qu’ils se contredisent parce que les prélèvements sont faits à des dates quelconques sans tenir compte des rejets de Tritium effectués …

Pourquoi l’interdiction du grand carénage doit être imposée à EDF

L’avertissement dernier de Hieronymus Bosch

de Marc Saint Aroman 
Réalisé sur une idée originale de la rédactrice du journal Stop Golfech – mars 2020  – 

Note préalable

À travers les lignes qui suivent, l’auteur se limitera à un balayage non exhaustif des problèmes qui touchent les centrales nucléaires tellement ils sont nombreux, divers et importants. Bien sûr, tous les réacteurs français étant de même facture, ce document ne se limite pas à la seule centrale de Golfech mais concerne tous les réacteurs de France. L’auteur s’attachera seulement à montrer comment, devant la grande difficulté de créer de nouvelles installations, les tenants de l’atome, sous l’œil bienveillant de politiques et sans l’avis des financeurs que nous sommes, commettent la faute lourde de faire vieillir au-delà du raisonnable leurs installations. Pour tranquilliser le citoyen sur leur projet ils l’ont affublé d’une appellation rassurante : « grand » et « carénage ».qui sous-entend une protection d’envergure.
Avec les sommes dépensées dans le rafistolage des réacteurs on pourrait aujourd’hui investir massivement dans les économies d’énergie et produire d’énormes quantités d’énergies renouvelables comme le font déjà depuis longtemps avec succès de nombreux pays à travers le monde.

Les documents dont la synthèse va suivre, non disponibles en France, ont été traduits de documents essentiellement américains. Ils ont pu faire l’objet d’erreur d’interprétation de l’auteur : de fait, bienvenue à toutes les propositions, remarques, ou compléments (cela pourra conduire à une version 2 de ce document). 

La synthèse qui suit, va constituer un élément supplémentaire …

(dé)MESURES – RCSRGB DÉCERNE LE PLUTONIUM D’OR

Mesures / Démesure

RCSRGB décerne le Plutonium d’or*

La Nasa met à disposition sur internet une carte qui offre la possibilité d’obtenir le nombre d’habitants résidant  autour d’un point géographique quelconque de la planète.

Il est possible, par exemple, d’obtenir l’indication de population autour de chaque centrale nucléaire française.
Voici un exemple de rendu pour une zone circulaire d’un rayon de 300 km autour de Golfech.


Ce sont donc près de 18 millions d’habitants qui pourraient (sur le modèle de Tchernobyl) être impactés par un accident majeur survenant à la centrale nucléaire de Golfech. Dans un rayon agrandi de 50 km, donc de 350 km, on ajoute Marseille et Barcelone…

Une petite surprise en passant : alors que l’affichage de vue aérienne des centrales nucléaires sur internet est “censé être limité”, il est tout à fait aisé de l’afficher à partir d’un site étranger. Ci-dessous affichage Google (pixellisé) de la centrale de Golfech, et la même affichée par le site de la Nasa.

S’il existe une réglementation nationale permettant « de restreindre l’autorisation de photographie aérienne sur des sites d’importance vitale », explique le rapport de la commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires de juin 2018, « il n’existe pas de cadre juridique national ou international sur les photos satellitaires » employées par les sites cartographiques privés.

La photo aérienne de la Nasa affichée ci-dessous peut être zoomée davantage…




*RCSRGB décerne le Plutonium d’or

Le RCSRGB attribue le Plutonium d’or à la centrale nucléaire française …