Nota : cette lettre ouverte n’est pas celle du collectif ADN
mais de personnes de différentes sensibilités.
Madame, Monsieur,
Le gouvernement prévoit, dans le projet de loi de finance 2023, des hausses conséquentes de dépenses publiques dédiées à la recherche, à la conception et à la construction de nouveaux équipements nucléaires militaires et civils. Le gouvernement prépare aussi un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Et tout ceci sans aucun diagnostic sérieux et partagé de la situation actuelle, sans débat public digne de ce nom et sans que les citoyennes et citoyens puissent se prononcer sur ces choix qui engagent leur avenir et celui de nombreuses générations.
Ce n’est pas acceptable !
Considérant qu’une relance du nucléaire par la France serait une décision extrêmement lourde engageant de nombreuses générations, considérant que les citoyennes et citoyens doivent être pleinement informé(e)s de tous les enjeux de telles décisions et considérant qu’ils doivent pouvoir y participer, je vous demande de saisir la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour qu’elle organise un vrai débat public sur le nucléaire et toutes ses dimensions, sans se limiter aux « Nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly ».
Je vous demande également de saisir la CNDP pour qu’elle suspende le débat tronqué, qu’elle a décidé d’organiser du jeudi 27 octobre 2022 au lundi 27 février 2023, tant qu’un vrai débat public sur toutes les dimensions du nucléaire ne se sera …
Point d’orgue d’un épisode de propagande tous azimuts d’une rare intensité, le président de la république a annoncé le 9 novembre 2021 qu’il suivrait la politique énergétique tracée par EDF en relançant la construction de réacteurs nucléaires.
Il balaie ainsi les perspectives ouvertes par les rapports effectués par l’Agence Internationale de l’Énergie (A.I.E.) et le Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.) qui avaient publié le 27 janvier à la demande du gouvernement des scénarios proposant « Un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle ».
Une annonce identique avait déjà été faite en juillet 2008 par M. Sarkozy, président de la république de l’époque, lorsqu’il annonçait la construction d’un nouvel EPR…
Il est absolument nécessaire de faire entendre le plus vigoureusement possible, la voix de celles et ceux qui résistent face au déferlement médiatique portant les arguments que le recours au nucléaire serait une des solutions à mettre en œuvre pour éviter les dérèglements climatiques, campagne qui porte ses fruits au sein même du mouvement écologique.
NOUS APPELONS TOUS LES GROUPES ANTINUCLÉAIRES ET DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT À FAIRE DU 13 MARS UNE JOURNÉE NATIONALE DE REFUS DU NUCLÉAIRE !
~ Nous appelons localement à un rassemblement le 13 mars 2022 à Golfech ~
SI TCHERNOBYL ET FUKUSHIMA VOUS ONT FAIT RIRE VOUS AIMEREZ LA RELANCE DU NUCLÉAIRE ET SON MONDE
Signé COORDINATION STOP GOLFECH (Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech, Amis de la Terre Midi Pyrénées, …
Les déchets radioactifs métalliques produits par le démantèlement des installations nucléaires pourront être “libérés” et recyclés dans les filières conventionnelles , ils ne seront plus soumis à aucun contrôle et se retrouveront, à terme, dans notre environnement quotidien. De l’acier contaminé sera déclaré “non radioactif” par l’Administration alors que sa radioactivité artificielle (normalement égale à 0 Bq/kg) pourra atteindre 100 Bq/kg, 1 000 Bq/kg, et jusqu’à 10 millions de Bq/kg !
Avec la Criirad nous considérons que la priorité est d’isoler les déchets radioactifs des êtres vivants pendant tout le temps où ils restent nocifs.
Des ustensiles en tout genre pourraient prochainement être produits à l’aide de matériel radioactif recyclé.
Cela pourrait servir à la fabrication d’ustensiles utilisés au quotidien par les Français. “Le procédé qui est choisi ne permet pas de faire disparaître la radioactivité. Il y a un risque assez réel que, de recyclage en recyclage, un métal qui était destiné à fabriquer un rail se retrouve utilisé à faire une carrosserie de voiture ou une casserole”, dénonce Charlotte Mijeon, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire.
C’est dans un ancien hangar industriel à Froncles, une petite commune au cœur de la Haute-Marne, que la société POMA construit un prototype du funiculaire qui serait utilisé pour descendre les déchets radioactifs dans le Cigéo : un funiculaire de 4,2 kilomètres de long qui emmènerait les colis empoisonnés à 500 mètres de profondeur.
Ce contrat, la société POMA l’a obtenu en 2014, lors d’appels d’offre effectués par l’ANDRA pour l’ingénierie du stockage (en plein débat public, rappelons-le). Elle aurait dû réaliser ce banc d’essai en Isère, mais l’ANDRA a su trouver les mots pour que la construction se fasse dans le secteur de Bure. Les 900 000 euros offerts par le GIP de la Haute-Marne pour favoriser cette implantation n’y sont bien entendu pas pour rien.
Nous voyons dans ce funiculaire un enjeu prioritaire, à part entière, dans le combat à mener contre le projet Cigéo. Outre la charge symbolique importante qu’il constitue, il s’agit d’une pièce maîtresse pour l’Andra, incontournable pour le dépôt de sa demande d’autorisation de création (DAC). Une des pierres angulaires de la démonstration de faisabilité. Pas de funiculaire, pas de Cigéo.
Société bien implantée dans le paysage français, POMA est spécialisée dans la fabrication des matériels de levage et de manutention, son nom n’est pas inconnu dans de nombreuses régions de France. Dans les Alpes, où elle a installé et où elle maintient plus d’un millier de …
Cyberaction – ICEDA : halte à la contamination nucléaire généralisée
Le 30 septembre 2020, une lettre ouverte a été adressée par plusieurs personnes à Mme Barbara Pompili, ministre de la « transition écologique », à propos d’une décision prise « par-dessus la jambe » par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) pour autoriser EDF à exploiter l’Installation de Conditionnement et d’Entreposage de Déchets Activés (ICEDA) sur le site nucléaire du Bugey.
Pour permettre aux personnes qui souhaitaient la signer de le faire facilement, cette lettre ouverte a été mise sur un site de pétitions en ligne : https://iceda.wesign.it/fr
Le 9 novembre 2020, en absence de réponse, un nouveau courrier a été envoyé à la ministre pour lui rappeler la lettre du 30 septembre, la question qui lui était posée et surtout la nécessité de prendre des décisions conformes à sa position antinucléaire réaffirmée lors de sa prise de fonction. Une liste des 176 premiers signataires de la lettre ouverte a été jointe au courrier.
Le 12 novembre 2020, l’initiateur de la lettre ouverte a reçu la réponse, à la lettre ouverte du 30 septembre, de la cheffe de cabinet de la ministre de la transition écologique (courrier daté du 6 novembre).
La ministre ne répond donc pas à la question qui lui a été posée et se décharge de son rôle politique sur l’administration qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas de position sur le sujet. La ministre, qui est opposée au nucléaire, ne prend pas de décision
La cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, était défectueuse avant même que le décret d’autorisation ne soit publié en 2007. Elle risque de se fissurer au premier choc thermique et d’entraîner une catastrophe.
AREVA, EDF, l’Autorité de Sûreté Nucléaire ont attendu avril 2015 pour le révéler, après que la cuve eut été installée dans le bâtiment-réacteur, d’où elle ne peut être ressortie.
Le coût de ce chantier a triplé pour dépasser les 10 milliards d’euros. Au lieu de mettre fin au désastre, le gouvernement de Mr Cazeneuve l’a prolongé de 3 ans en mars 2017. C’est pourquoi 3 recours et une plainte ont été déposés par les associations pour que la démocratie soit respectée, les falsifications sanctionnées et que cesse ce chantier à marche forcée.
Nos gouvernants tentent par un coup de poker de sauvegarder « la grandeur de la France nucléaire » et d’assurer à l’EPR un débouché sur la scène du commerce international. La fermeture de la vieille centrale de Fessenheim est maintenant conditionnée à la mise en service de l’EPR. Tout cela bien sûr, à n’importe quel prix : celui d’y sacrifier notre sécurité, notre santé, notre porte-monnaie, notre avenir. Aussi mobilisons-nous pour l’abandon de ce chantier désastreux.
Perquisitions à répétition, gardes à vue, condamnations à des peines de prisons et moyens déployés dignes de l’anti-terrorisme : les pouvoirs publics ont décidé de bâillonner tous ceux qui osent s’affronter au projet de mégapoubelle nucléaire CIGÉO.
Demandons l’arrêt de la répression démesurée dont sont victimes les opposants à CIGÉO. Demandons l’opposition et demande l’arrêt des travaux du laboratoire de Bure, des investigations et travaux préparatoires de Cigéo ainsi que l’abandon total de tout projet d’enfouissement des déchets radioactifs.
Le Réseau Citoyen de Surveillance RCSRGB appelle les citoyens à signer la pétition PAS DE POLLUANTS RADIOACTIFS DANS NOTRE EAU POTABLE ! initiée par la CRIIRAD et adressée au ministre de la santé.
Cette pétition a reçu près de 36 000 signatures (fin octobre 2020).
Pour en savoir plus sur la pollution de l’eau du robinet à Agen et ses environs, lisez notre enquête :
En France, des millions de personnes consomment de l’eau contaminée par le tritium, un radionucléide rejeté en grande quantité par les installations nucléaires. Pour les autorités il n’y a aucun problème puisque les concentrations sont très inférieures à la limite de potabilité (10 000 Bq/l) et même à la référence de qualité (100 Bq/l).
L’étude de la CRIIRAD a montré que les limites sanitaires définies pour la contamination radioactive de l’eau potable conduisent à un risque de cancer plus de 100 fois supérieur au maximum toléré pour les polluants cancérigènes chimiques. Il faut mettre fin à ce régime d’exception et fixer des limites qui protègent réellement la population. En soutien à la lettre que la CRIIRAD a adressée le 11 juillet aux autorités :
Demandons la suppression des privilèges accordés aux activités nucléaires et la révision à la baisse de toutes les limites sanitaires relatives à la radioactivité de l’eau.
Demandons en particulier l’abandon immédiat de la limite de 10 000 Bq/l que l’OMS a fixée pour le tritium.