Garonne en Fête : baignade dans les rejets radioactifs de la centrale

Photographie ©rcsrgb

La radioactivité à Agen? Même pas peur, on nage dedans.

Lors de la conférence de presse à l’initiative de Sortir du Nucléaire (France) et avec la participation de la CRIIRAD, les associations locales ont communiqué à la presse le contenu de cet article (ci-dessous), révélant que depuis 2019 on savait qu’il y avait des rejets de radioactivité effectués par la centrale (CNPE) de Golfech pendant la saison estivale, sans que la population ait été informée préventivement!

A noter : le journal La Dépêche n’était pas présent.

Sortir du Nucléaire France était représenté, à cette conférence de presse, par Laure Barthélemy, Chargée de recherche et de Surveillance Citoyenne des Installations Nucléaires, et Mathilde Damecour, Chargée de campagnes.
Lien PDF dossier de la conférence de presse réalisé par Sortir du Nucléaire 

La CRIIRAD était représentée par Marion Jeambrun, Chargée d’étude, Responsable du service Analyse.
Lien PDF Résultats des analyses radiologiques effectuées par la CRRIRAD et présentés par Marion Jeambrun lors de cette conférence de presse

Garonne en Fête, c’est un peu Agen Plage, tout le monde adore, les petits, les grands, les bébés et le 3ème âge, tout le monde est heureux de profiter des activités, dont la baignade.

En 2019 Garonne en Fête a duré une semaine, du samedi 24 août au dimanche 1er septembre et pendant 5 jours complets les gens se sont baignés dans les rejets radioactifs de la centrale de Golfech.

Voici les dates de rejets en août 2019 en rapport avec cet

Une importante nébuleuse anti éoliennes en phase avec l’état nucléariste

Derrière les contestations locales contre les implantations d’éoliennes, s’active un important réseau soutenu par les plus hautes sphères de l’état. Et qui ne cache plus son but : imposer une relance la plus massive possible du nucléaire.

Barbara Pompili, ex-ministre de la Transition Écologique, reconnaît que le front des anti renouvelables pèse lourd : « Les lobbyistes du nucléaire sont très présents auprès des parlementaires. Bien sûr, il y a aussi du lobbying pro renouvelables, mais, en termes d’influence sur le sommet de l’État, ça n’a rien à voir, ils ne jouent pas dans la même catégorie. »

Une armée d’anti-éoliens pour relancer le nucléaire

Parmi ces lobbyistes pronucléaires figure la Fédération Environnement Durable (FED) la principale organisation anti éoliennes présidé par Jean-Louis Butré. On y trouve aussi l’association de défense du patrimoine nucléaire et du climat (PNC) et son fondateur Bernard Accoyer (Les Républicains, LR), ancien président de l’Assemblée nationale, soutenu au sein de cette association par Gérard Longuet (ancien ministre et sénateur (LR) de la Meuse, Louis Gallois (ancien président de la SNCF), les anciens ministres Jean-Pierre Chevènement et Arnaud Montebourg…

On y trouve aussi, entre autres autres pourfendeurs de l’éolien et défenseurs acharnés de l’atome, le Cercle de l’Union interalliée présidé par Denis de Kergorlay et le Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique (Cérémé) de Xavier Moreno fondateur de l’entreprise internationale d’investissement Astorg Partners qui a fait sa fortune.

Non des moindres, Fabien Bouglé, conseiller

Important rejet de gaz radioactif à la centrale nucléaire de Golfech : la Cour de cassation réouvre la voie à une condamnation d’EDF !

Communiqué de presse du Réseau “Sortir du nucléaire” et des associations Stop Golfech-VSDNG, Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, FNE 82, SEPANLOG, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, Association Française des Malades de la Thyroïde

Communiqué du 30 juin 2021

Le 19 octobre 2016, suite à une succession de dysfonctionnements, la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a rejeté en quelques minutes une quantité très importante de radioactivité dans l’environnement. Le tribunal de police de Montauban et la cour d’appel de Toulouse ayant refusé de sanctionner EDF, nos associations se sont pourvues en cassation.

Dans son arrêt de cassation rendu le 29 juin 2021, la Cour de cassation a estimé que le simple fait de violer la réglementation est de nature à causer aux associations concernées un préjudice indemnisable.

Nos associations se félicitent de cette décision. Celle-ci permettra que l’affaire soit à nouveau examinée par la justice et vient trancher clairement un point de droit essentiel, qui aura des répercussions lourdes sur d’autres affaires. Dans un contexte de sévère dégradation de la sûreté à la centrale depuis quelques années, un signal d’impunité serait déplorable.

 

Un important rejet radioactif dans l’environnement révélateur d’inquiétants dysfonctionnements

Le 19 octobre 2016, la centrale nucléaire de Golfech a laissé s’échapper un important rejet radioactif gazeux. La radioactivité rejetée est montée en flèche, au point de dépasser pendant 2 minutes le seuil d’alarme à la cheminée. Au total, 136 milliards de becquerels ont été relâchés dans la nature, dont 78 milliards sur cette seule séquence de 2 minutes 

Rayonnement environnemental et santé humaine

Rayonnement environnemental et santé humaine

Article de Marc St Amoran
d’après Ernest J. Sternglass de l’Université de Pittsburgh.
Sternglass EJ. Environmental radiation and human health. In: Pro- ceedings of the Sixth Berkeley Symposium on Mathematical Statistics and Probability. Berkeley, CA: University of California Press, 1972; pp 145-216.

Nous allons faire ici une traduction, assisté par le traducteur « DeepL », d’une étude américaine qui a servi de référence majeure à celle récemment synthétisée dans le dernier journal « Stop Golfech » n°86 – avril 2021 – :  « Enfants victimes des radiations ionisantes – Observation de très anciennes études bien cachées. Le document qui suit est repéré « Annexe 1 ». La lecture de ce texte est assez fastidieuse mais le choix a été encore fait par le rédacteur de ne pas écarter de pièces tellement elles apportent d’éléments étayés difficilement critiquables sur les effets des rayonnements dits à « faible dose »… même si, comme vous pourrez l’observer en fin de ce résumé dans la partie « discussion », les tenants de la parole « officielle » du nucléaire tentent de démolir le travail du chercheur affichant même du mépris à son égard.

On peut s’interroger sur le pourquoi de l’investissement d’un prestigieux scientifique dans une voie aussi périlleuse qui lui barrait de fait toute voie vers une brillante carrière comme celle menée par ses collègues à la foi aveugle en l’atome. Un entretien vidéo du docteur Ernest J. Sternglass (https://www.youtube.com/watch?v=TPO7Tft0YlQ) permet de mieux comprendre son engagement

Fukushima : une catastrophe normalisée. Circulez, les experts sont là !

Une apocalypse ordinaire

Contrairement aux accidents nucléaires qui l’ont précédés, comme celui de Tchernobyl, Fukushima a suscité une remise en cause très courte et limitée de l’énergie nucléaire. En dépit des conséquences observées à Fukushima, l’exploitation de réacteurs nucléaires s’est poursuivie.

Dans le cadre de sa thèse sur la sociologie des accidents nucléaires, Valérie Arnhold, doctorante au Centre de sociologie des organisations à Sciences-Po et chercheuse sur projet dans le programme “Nuclear Knowledges”, au Centre de recherches internationales (CERI), a mené une enquête ethnographique au sein des organisations européennes et internationales de sûreté nucléaire (https://journals.openedition.org/sdt/14611#ftn17).

Valérie Arnhold s’est appliquée à démontrer comment en intégrant la catastrophe de Fukushima dans un cadre de pensée pour essayer d’en comprendre les leçons, les organisations de sécurité nucléaire l’ont inclus dans des procédures de routines. Selon elle, la catastrophe de Fukushima “n’a pas questionné fondamentalement les pratiques de sûreté”, contrairement aux précédentes catastrophes nucléaires, et a ainsi suscité “une remise en cause très courte et limitée de l’énergie nucléaire”.

Les organisations internationales et les agences nationales en faisant rentrer la catastrophe nucléaire dans les cadres et procédures préexistants de la sécurité nucléaire la transforment en un événement ordinaire pour les professionnels du nucléaire.
D’événements incontrôlables, les catastrophes sont devenues une menace réelle mais gérable par l’ensemble des experts des organisations de sécurité.

Ainsi les experts de la sécurité  se sont appropriés le travail sur cet accident, évinçant les décideurs politiques et les acteurs critiques (comme les associations antinucléaires).

On n’arrête rien,

Communiqué de soutien à Gilles REYNAUD

Communiqué de presse commun
Les organisations syndicales, associatives et politiques signataires de ce communiqué
tiennent à apporter leur soutien à Gilles REYNAUD


Le chaos de la filière nucléaire,
ou le combat organisé contre la transparence par les patrons du secteur.

Le 17 Mai 2018 Gilles Reynaud est auditionné à l’assemblée Nationale par la commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires. L’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relatif au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées de déposer sous serment. Elles doivent jurer de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Cette audition est publique, très largement diffusée au grand public. On trouve le compte-rendu en ligne sur le site de l’assemblée nationale.
Dans la foulée, en Juin 2018, Gilles REYNAUD est convoqué en entretien préalable pour sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, au cours duquel il lui est reproché ses engagements associatifs, politiques (Gilles a été candidat suppléant Insoumis aux législatives de 2017) et syndicaux qu’ils jugent « déloyaux ». ORANO a sanctionné Gilles d’une mise à pied, et c’est cette décision qui est aujourd’hui contestée devant le Conseil des Prud’homme de Nanterre.

Pour punir Gilles de s’être exprimé à l’assemblée Nationale, les patrons d’ORANO (AREVA) remontent alors illégalement le fil du temps pour reprocher à Gilles son « manque de loyauté ». Voici quelques exemples mis en avant par la direction

  •  Le blog associatif « Ma Zone Contrôlée » a publié une photo du générateur de vapeur (pièce de

Quand le politique maintient la France dans une voie atomique criminelle

Théodore Monod  : « La préparation d’un crime est un crime »

Quand le politique maintient la France dans une voie atomique criminelle

Comment pouvoir laisser fonctionner des outils dangereux dont les composants essentiels, bien que prévus pour une durée de fonctionnement de 25/30 ans par leurs concepteurs, ont subi un vieillissement accéléré qui a encore fortement réduit ces prévisions ? On a pu voir que ce sont les contraintes terribles qui règnent dans les centrales nucléaires qui ont diminué cette longévité comme des températures de plus de trois cent degrés, des pressions jusqu’à 150 fois la pression atmosphérique, des rayonnements ionisants intenses qui dégradent tout.

Comme décrit tout au long de ce document, le résultat est :

  • la perte d’élasticité de tous les aciers entraînant la menace permanente de leur rupture,
  • la dégradation de tous les composants depuis les bétons de gros œuvre jusqu’à la plus petite vis du cœur.
  • l’apparition de multiples fissures de toutes formes de toutes dimensions, y compris dans des zones inattendues.

Comment EDF pourrait-elle être autorisée à faire fonctionner des réacteurs au-delà de 40 ans quand les industries traditionnelles, y compris la chimie, limitent à 25/30 ans la durée de leur installation afin de bénéficier d’outils de productions rentables et sûrs ? Elles ne sont pourtant pas, contrairement au nucléaire, accablées par des mêmes énormes terribles contraintes précitées.

Article de Marc Saint Aroman
Enrichissant le Chapitre VIII de son enquête sur le Grand Carénage

Le titre de ce paragraphe, s’appuie sur une citation de

Les inquiétudes des travailleurs de la sous traitance

Alors que la centrale de Golfech, à la frontière du Lot-et-Garonne, est dans le viseur de l’autorité de sûreté nucléaire, pointant plusieurs défauts de la surveillance et des règles, des changements de direction ont lieu. Les sous traitants exerçant dans le nucléaire s’inquiètent.

En France, ils sont 160 00 salariés sous-traitants à travailler dans le nucléaire. Et 60 000 sont des salariés directs des donneurs d’ordres. L’association ma zone contrôlée existe depuis 6 ans. Elle fédère un collectif de salariés sous-traitants du nucléaire. Elle a pour vocation de recueillir anonymement la parole, faire remonter les problèmes et défendre les « nomades du nucléaire » comme ils se nomment. Elle est basée à Donzère dans la Drôme près de la centrale nucléaire de Tricastin.
Son Président Gilles Reynaud travaille chez Orano Cycle émanation d’Aréva. “La médiocrité s’installe à EDF, constate-t-il, les managers sont aujourd’hui des business man avec des enjeux de rentabilité. On ne fait plus de préventif. A force de sous traiter EDF a perdu son savoir-faire, sa technicité. La situation est préoccupante.

Un nucléaire Low Cost

Depuis une dizaine d’années, les conditions de travail des sous-traitants ne font qu’empirer. “On fait du nucléaire Low Cost ” déplore Gilles Raynaud.
Le nucléaire au temps de la crise du Covid-19, les sous-traitants étaient en première ligne. ” Nous n’avons pas eu de protections avant le 25 avril. On nous a dit « on a besoin de vous ».”
“On pourrait comparer la situation d’EDF à celle de l’hôpital” pour Gilles Reynaud,

Pourquoi l’interdiction du grand carénage doit être imposée à EDF

L’avertissement dernier de Hieronymus Bosch

de Marc Saint Aroman 
Réalisé sur une idée originale de la rédactrice du journal Stop Golfech – mars 2020  – 

Note préalable

À travers les lignes qui suivent, l’auteur se limitera à un balayage non exhaustif des problèmes qui touchent les centrales nucléaires tellement ils sont nombreux, divers et importants. Bien sûr, tous les réacteurs français étant de même facture, ce document ne se limite pas à la seule centrale de Golfech mais concerne tous les réacteurs de France. L’auteur s’attachera seulement à montrer comment, devant la grande difficulté de créer de nouvelles installations, les tenants de l’atome, sous l’œil bienveillant de politiques et sans l’avis des financeurs que nous sommes, commettent la faute lourde de faire vieillir au-delà du raisonnable leurs installations. Pour tranquilliser le citoyen sur leur projet ils l’ont affublé d’une appellation rassurante : « grand » et « carénage ».qui sous-entend une protection d’envergure.
Avec les sommes dépensées dans le rafistolage des réacteurs on pourrait aujourd’hui investir massivement dans les économies d’énergie et produire d’énormes quantités d’énergies renouvelables comme le font déjà depuis longtemps avec succès de nombreux pays à travers le monde.

Les documents dont la synthèse va suivre, non disponibles en France, ont été traduits de documents essentiellement américains. Ils ont pu faire l’objet d’erreur d’interprétation de l’auteur : de fait, bienvenue à toutes les propositions, remarques, ou compléments (cela pourra conduire à une version 2 de ce document). 

La synthèse qui suit, va constituer un élément supplémentaire …

COVID-19 ET SÛRETÉ NUCLÉAIRE, FAUT-IL S’INQUIÉTER?

 

Rédaction: Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, avec la participation de Corinne Castanier, responsable règlementation-radioprotection.

La crise du coronavirus nous interpelle tous sur les conséquences qu’elle pourrait avoir sur la sûreté des installations nucléaires, et en particulier des centrales nucléaires. Cette crise accroît en effet le risque d’accident nucléaire et rendrait également la gestion de la catastrophe encore plus complexe.

Un réacteur nucléaire doit être surveillé en permanence

Contrairement à une éolienne ou une centrale photovoltaïque, qui peuvent fonctionner pendant une longue durée sans intervention humaine, une centrale nucléaire, même lorsqu’elle est à l’arrêt, nécessite en permanence du personnel compétent pour diverses opérations vitales comme le maintien du refroidissement du cœur du réacteur nucléaire.

La catastrophe de Fukushima l’a rappelé. Même lorsqu’un réacteur nucléaire se met automatiquement à l’arrêt, la puissance thermique dégagée par les assemblages de combustible irradié est telle qu’il faut à tout prix garantir le refroidissement permanent sous peine de fusion du cœur, pouvant conduire à des explosions et à des rejets massifs de substances radioactives dans l’atmosphère.

Le risque concerne aussi les assemblages irradiés entreposés dans la piscine de désactivation, à côté du bâtiment réacteur, qui doivent être refroidis en permanence sous peine de relargage massif de radioactivité dans l’environnement.

Au 31 mars 2020, sur les 57réacteurs nucléaires utilisés pour la production d’électricité dans l’hexagone, 18 sont à l’arrêt pour maintenance1, auxquels il faut ajouter le réacteur Fessenheim 1 mis à l’arrêt définitif le …

(dé)MESURES – RCSRGB DÉCERNE LE PLUTONIUM D’OR

Mesures / Démesure

RCSRGB décerne le Plutonium d’or*

La Nasa met à disposition sur internet une carte qui offre la possibilité d’obtenir le nombre d’habitants résidant  autour d’un point géographique quelconque de la planète.

Il est possible, par exemple, d’obtenir l’indication de population autour de chaque centrale nucléaire française.
Voici un exemple de rendu pour une zone circulaire d’un rayon de 300 km autour de Golfech.


Ce sont donc près de 18 millions d’habitants qui pourraient (sur le modèle de Tchernobyl) être impactés par un accident majeur survenant à la centrale nucléaire de Golfech. Dans un rayon agrandi de 50 km, donc de 350 km, on ajoute Marseille et Barcelone…

Une petite surprise en passant : alors que l’affichage de vue aérienne des centrales nucléaires sur internet est “censé être limité”, il est tout à fait aisé de l’afficher à partir d’un site étranger. Ci-dessous affichage Google (pixellisé) de la centrale de Golfech, et la même affichée par le site de la Nasa.

S’il existe une réglementation nationale permettant « de restreindre l’autorisation de photographie aérienne sur des sites d’importance vitale », explique le rapport de la commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires de juin 2018, « il n’existe pas de cadre juridique national ou international sur les photos satellitaires » employées par les sites cartographiques privés.

La photo aérienne de la Nasa affichée ci-dessous peut être zoomée davantage…




*RCSRGB décerne le Plutonium d’or

Le RCSRGB attribue le Plutonium d’or à la centrale nucléaire française …

Risque sanitaire CORONAVIRUS parc nucléaire

Lettre de Gilles Reynaud de l’association “Ma Zone Contrôlée” à l’ASN

SIX ÉTATS MEMBRES VEULENT 100% D’ÉNERGIES RENOUVELABLES POUR 2050

L’Autriche, le Danemark, l’Irlande, la Lituanie, le Luxembourg et l’Espagne ont adressé une lettre conjointe à la Commission européenne pour lui demander d’inclure un scénario fondé sur 100 % d’énergie renouvelable dans les projections climatiques à long terme de l’UE.

« Les risques importants liés au changement climatique sont au cœur des préoccupations [des citoyens] », écrivent les six États membres, en référence aux jeunes qui ont pris la tête des marches pour le climat. Celles-ci se multiplient en Europe depuis plus d’un an.

« En tant que dirigeants, nous sommes tenus de montrer à la jeune génération qu’elle est entendue », ajoutent les signataires, parmi lesquels figurent les ministres de l’Énergie et de l’Environnement de l’Autriche, du Danemark, de l’Irlande, de la Lituanie, du Luxembourg et de l’Espagne.

En novembre 2018, la Commission avait dévoilé huit scénarios énergétiques pour 2050, présentant différentes solutions pour réduire les émissions et rendre l’économie européenne conforme à l’accord de Paris sur le changement climatique.

Mais aucune des huit options, allant du statu quo à une baisse atteignant zéro émission nette, ne prévoit un scénario basé à 100 % sur les énergies renouvelables. En outre, seules deux d’entre elles permettent d’atteindre la neutralité climatique, qui a entre-temps été désignée par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE comme étant l’option de prédilection.

« Nous nous félicitons de cette perspective, mais nous exprimons également notre souhait [d’ajouter] un scénario prévoyant 100% d’énergie renouvelable en 2050 et que cette proportion soit notamment atteinte dans le