Communiqué de soutien à Gilles REYNAUD

Communiqué de presse commun
Les organisations syndicales, associatives et politiques signataires de ce communiqué
tiennent à apporter leur soutien à Gilles REYNAUD


Le chaos de la filière nucléaire,
ou le combat organisé contre la transparence par les patrons du secteur.

Le 17 Mai 2018 Gilles Reynaud est auditionné à l’assemblée Nationale par la commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires. L’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relatif au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées de déposer sous serment. Elles doivent jurer de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Cette audition est publique, très largement diffusée au grand public. On trouve le compte-rendu en ligne sur le site de l’assemblée nationale.
Dans la foulée, en Juin 2018, Gilles REYNAUD est convoqué en entretien préalable pour sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, au cours duquel il lui est reproché ses engagements associatifs, politiques (Gilles a été candidat suppléant Insoumis aux législatives de 2017) et syndicaux qu’ils jugent « déloyaux ». ORANO a sanctionné Gilles d’une mise à pied, et c’est cette décision qui est aujourd’hui contestée devant le Conseil des Prud’homme de Nanterre.

Pour punir Gilles de s’être exprimé à l’assemblée Nationale, les patrons d’ORANO (AREVA) remontent alors illégalement le fil du temps pour reprocher à Gilles son « manque de loyauté ». Voici quelques exemples mis en avant par la direction

  •  Le blog associatif « Ma Zone Contrôlée » a publié une photo du générateur de vapeur (pièce de

DE LA RÉSILIENCE À LA RÉSISTANCE

Image par Kim Thomas de Pixabay

DE LA RÉSISTANCE À LA RÉSILIENCE

À Fukushima, les autorités et les experts ont invité les habitants à s’accommoder au plus vite de la situation gravissime engendrée par la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Dans son livre « Contre la résilience – À Fukushima et ailleurs » Thierry Ribault explique comment le concept de résilience sert à étouffer toute réflexion sur les causes réelles des catastrophes.

La résilience est un concept omniprésent dans notre société. Si au Japon elle semble aider les victimes à se projeter au-delà des traumatismes individuels, elle invite surtout à s’accommoder de cette catastrophe et donc à s’habituer à l’industrie nucléaire à l’origine de cette catastrophe.

La résilience apparaît comme une formule magique car elle prétend clore cette impossibilité, et en faire une source d’inspiration et de rebond vers un soi-disant « monde d’après ». C’est un principe de base de la résilience que l’on pourrait définir comme « l’art de s’adapter au pire ».

Dans la pratique, on individualise le problème et on amène les gens à faire fi de leur impuissance face aux dégâts pour, au contraire, leur donner l’impression d’être puissants et agissants. Les gens apprennent ainsi à dépasser le trop peu qu’est devenu leur vie en participant à la cogestion du désastre, comme par exemple en participant à la décontamination ou en surveillant la radioactivité ambiante. Les autorités parviennent ainsi à limiter les résistances à l’atome, à « faire ravaler leur colère aux gens ».

Ainsi Pour les habitants autour de Fukushima, « 

Les conséquences médicales et écologiques de l’accident nucléaire de Fukushima

Pierre Fetet – http://www.fukushima-blog.com/2021/02/les-consequences-medicales-et-ecologiques-de-l-accident-nucleaire-de-fukushima.html

Il y a 8 ans, pour le deuxième anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima, la Fondation Helen Caldicott organisait un symposium exceptionnel de deux jours à l’Académie de médecine de New York. À cette occasion, des personnalités de renommée internationale, scientifiques, médecins, biologistes, ingénieurs nucléaires, mais aussi des personnes inconnues comme ces marines qui se sont fait gravement irradiés alors qu’ils étaient en mission, ont présenté des communications et discuté des conséquences biomédicales et écologiques de la catastrophe de Fukushima. Voici les noms des intervenants : Herbert Abrams, Robert Alvarez, David Brenner, Ken Buesseler, Helen Caldicott, Maurice Enis, Ian Fairlie, Cindy Folkers, David Freeman, Arnie Gundersen, Kevin Kamps, Naoto Kan, Hiroaki Koide, David Lochbaum, Joseph Mangano, Akio Matsumura, Timothy Mousseau, Mary Olson, Jaime Plym, Hisako Sakiyama, Steven Starr, Mari Takenouchi, Wladimir Wertelecki, Steven Wing et Alexey Yablokov.

Malgré la grande qualité des interventions, cet événement international consacré à l’une des catastrophes nucléaires les plus graves de l’Histoire est passé presque inaperçu dans les médias, en particulier en France. Suite à ce constat, une vingtaine de personnes, toutes bénévoles, se sont mobilisées pour réaliser des traductions françaises et allemandes afin de diffuser les communications sur la toile. Mais la tâche était colossale. Il n’y avait pas moins de 26 conférences à transcrire et à traduire à partir de vidéos. Grâce à l’impressionnante mobilisation de Kna, l’objectif a été quasiment atteint au bout de 20 mois.

Le blog de Fukushima, qui se proposait de diffuser les textes et …

ALERTE à l’offensive du lobby du nucléaire

ALERTE à l’offensive du lobby du nucléaire

Par Pierre Péguin, le lundi 15 février 2021, 10:38 – Coordination-Antinucleaire-Sudest.net

Ce billet a pour but d’attirer l’attention sur l’offensive de valorisation du nucléaire engagée par le lobby et ses soutiens. Non seulement cela apparait dans des décisions récentes (voir ci-dessous), mais ce qui vient de se passer à Montpellier doit nous interpeller.

Il s’agit de la démarche, en direction d’associations écologiques ou sociétales, du think thank Shift project financé par de grands groupes intéressés par le nucléaire et présidé par JancovicI.

Il apparait que nous sommes face à une offensive du lobby pour influencer certains mouvements de défense du climat, au sein desquels de nombreuses personnes ne connaissent du nucléaire que le discours convenu officiel.

Voir la lettre que  Didier Latorre d’Arrêt du Nucléaire 34 a diffusé en réaction à cette situation : Shift Project.pdf

Pourquoi cette offensive ?

EDF et l’Etat préparent l’annonce de la construction de 6 réacteurs EPR et se préparent à neutraliser autant que possible les oppositions que cela déclenchera. Cette annonce est différée à après les prochaines présidentielles (sachant que les partis politiques de pouvoir sont pronucléaires à part EELV, F.I. et NPA).
Mais, dès maintenant, EDF passe commande au Creusot de pièces nécessaires à ces constructions, ce qui signifie que quel que soit le résultat des présidentielles, l’État nucléaire considère être sûr de s’imposer (sait-on que dans chaque ministère, l’un des conseillers est membre du corps des mines qui gère le CEA et le nucléaire?…).
Et

FAIBLES DOSES : l’expérience de Fukushima

EFFETS DES FAIBLES DOSES

Concerne les populations résidant jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres d’une centrale nucléaire
D’après Hisako Sakiyama (directrice de recherche à l’Institut National des Sciences Radiologiques du Japon)

Hisako Sakiyama a menée  une grande enquête en 2011 avec ses collègues au sein de la Commission d’Enquête Indépendante sur l’Accident Nucléaire de Fukushima (NAIIC) à la demande de la Diète.  NAIIC – le rapport

Qu’est-ce qui est devenu clair avec l’enquête de la Diète sur Fukushima ?

La vie de tous les jours au Japon ne pourra jamais retourner à ce qu’elle était avant l’accident de Fukushima. Avec plus de 900 Pétabecquerels [=9×10¹⁷ Bq] de matières radioactives libérées, environ 10% du Japon a été contaminé et plus de 150.000 personnes ont été évacuées des régions contaminées. Nous devons nous soucier de la contamination des légumes, du poisson et même de l’eau de boisson.

Une des raisons pour lesquelles le rapport  d’enquête du Parlement National a conclu que l’accident n’est pas terminé, est que 676 tonnes de combustible usé subsistent dans les enceintes des réacteurs et les piscines de refroidissement des unités 1 à 4.

Le Ministère de l’Education,  de la Culture, des Sports, de la Science et Technologie (MEXT) ainsi que les compagnies d’énergie électrique, y ont joué un rôle majeur. Ils se sont rendu compte que si les gens avaient peur même d’une faible quantité de radiations cela serait difficile pour eux de promouvoir une politique d’ expansion de l’énergie nucléaire.
Ils ont distribué des  livres …

Réduction de la mortalité infantile et du cancer infantile après la fermeture de centrales nucléaires aux États-Unis

Réduction de la mortalité infantile et du cancer infantile après la fermeture de centrales nucléaires aux États-Unis

Traduit de Joseph J. Mangano , Jay M. Gould , Ernest J. Sternglass , Janette D. Sherman , Jerry Brown & William McDonnell

Pages 23-31 | Received 05 Jun 2001, Accepted 23 Nov 2001, Published online: 05 Apr 2010

Titre original : Infant Death and Childhood Cancer Reductions after Nuclear Plant Closings in the United States

 

Après 1987, 8 centrales nucléaires américaines situées à au moins 113 km d’autres réacteurs ont cessé leurs activités. Les niveaux de strontium-90 dans le lait local ont fortement diminué après les fermetures, tout comme les décès de nourrissons qui avaient vécu sous le vent et dans un rayon de 64 km de chaque centrale. Ces réductions se sont produites pendant les deux premières années qui ont suivi la fermeture des centrales, se sont maintenues pendant au moins six ans et ont été particulièrement prononcées pour les malformations congénitales. Les tendances en matière de mortalité infantile dans les zones proches non sous le vent et à plus de 64 km des usines fermées n’ont pas été différentes des tendances nationales. Dans les zones proches pour lesquelles des données étaient disponibles, l’incidence du cancer chez les enfants de moins de 5 ans a diminué de manière significative après les fermetures. Les changements dans l’état de santé après la fermeture des réacteurs nucléaires peuvent aider à élucider la relation entre l’exposition aux rayonnements à faible dose et la maladie.”

Pollution radioactive de la Garonne : l’impact des pipeaux de Golfech

Pollution radioactive de la Garonne : l’impact des pipeaux de Golfech

Communiqué remis à la presse le mercredi 20 janvier 2021 lors de notre conférence de presse.
Nous remercions Monsieur Alain Zanardo, maire écologiste de Roquefort, de son accueil, de sa présence et de sa participation pertinente.

Les ‘pipeaux’ c’est le surnom que nous avons donné aux clarinettes, comme les nomme EDF, qui sont les buses par lesquelles les centrales nucléaires rejettent la radioactivité dans les cours d’eau (dont nous buvons l’eau et qui irriguent nos productions agricoles).

Ils sont arrivés les résultats des analyses(1), les premiers depuis dix ans. Il a fallu y mettre quelques moyens que les militants ont dû en grande partie sortir de leurs poches. Un grand merci aux associations(2) et donateurs individuels.

Nous n’avons reçu aucun soutien des élus auxquels nous avons pourtant envoyé à 2 reprises une centaine de lettres sur ce thème ; les réponses se comptent sur les doigts d’une main et nous avons essuyé un refus de nous rencontrer fin 2019 de la part du maire d’Agen. Nous espérons à nouveau nouer des relations avec les élus et leur démontrer que leur intérêt n’est pas de cacher le nucléaire sous le tapis.
Ce sont leurs administrés qui mangent et boivent le gros de la radioactivité alors que Golfech et Montauban (en amont) reçoivent dotations, subventions et retombées fiscales. Depuis 2000 la pollution radioactive s’est accrue car c’est à cette époque qu’il a été décidé de rejeter la radioactivité …

22 JANVIER 2021 : LES ARMES NUCLÉAIRES SONT ILLÉGALES

Communiqué / Newsletter ICAN FRANCE

La volonté d’une majorité des États membres de l’ONU, exprimée le 7 juillet 2017 avec l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, devient une réalité ce 22 janvier 2021.

Cette journée est la nôtre. C’est celle de notre Campagne ICAN et de chacune des personnes et des organisations qui se sont battues, au cours de ces 76 années, depuis la fabrication et l’utilisation de ces armes de destruction massive. Hiroshima et Nagasaki, mais aussi plus de 2 000 bombes dans les plaines, déserts et atolls de notre planète ont provoqué – et provoquent toujours – des souffrances humaines et des destructions environnementales.

Plus jamais un dirigeant d’un État – et nous pensons en premier à la France – ne pourra exprimer un regard positif sur cette arme interdite par le droit international ; sauf à vouloir apparaitre comme un dirigeant voyou.

Nous vous proposons de célébrer avec nous cette journée à travers différentes évènements et actions proposées. Nous détenons notre futur entre nos mains, mais celui-ci ne changera que si chacun de vous agit dans un même élan avec notre campagne en France.

Au nom de toute l’équipe du Comité d’animation de ICAN France, Arielle, Aurélie, Daniel, Jean-Marie, Izadora, Michel, Patrice, Pierre, Sylvie

AGENDA DES ACTIONS EN FRANCE  

CÉLÉBRER ENSEMBLE : avec des banderoles, des ballons, de la musique ou une « bombe atomique géante » (à Paris…), venez rejoindre les acteurs des associations membres de ICAN France pour montrer votre volonté

Études épidémiologiques autour des centrales nucléaires européennes

Texte réalisé le 15 septembre 2012 pour Stop Golfech par Marc Saint Aroman

Études épidémiologiques autour des centrales nucléaires européennes

Comme vous pourrez en juger à travers les 7 études épidémiologiques résumées ci-dessous, le nucléaire apparaît sous un visage très différent de celui fabriqué et vendu par ses promoteurs : même sans accident majeur, le nucléaire engendre des problèmes sanitaires graves : les premières victimes des effets délétères de l’atome sont les enfants.

Dans ce qui suit, la vigilance de scientifiques indépendants s’est révélée utile à la démonstration des manipulations conduites délibérément par certains auteurs d’études : ces manipulations visent à gommer les excès de leucémies infantiles mis en évidence autour des installations nucléaires. Dans les études grotesques on notera celle autour du Tricastin (IV) dans laquelle l’Autorité de sûreté nucléaire s’est compromise. L’étude en Suisse est également notable (V) avec l’oubli de la moitié de la population exposée aux retombées des centrales… côté allemand ! Mais la Belgique (VII) décroche le pompon de la caricature scientifique avec un périmètre d’étude de 20 km autour des centrales alors que l’histoire de l’épidémiologie autour des « centres nucléaires de production électrique » a démontré que c’est dans un périmètre de 5 km parfois de 10 km qu’apparaît l’essentiel des problèmes sanitaires. Petit tour des études autour des centrales atomiques européennes et seulement des centrales puisque nous ne disposons pas encore de données épidémiologiques sur l’ensemble de la chaîne du nucléaire (*).

– I – Leucémies et centrales anglaises 1987 –

«

CNPE de Golfech / Impact des rejets radioactifs dans la Garonne. Radioactivité des Végétaux aquatiques

Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la radioactivité
29 cours Manuel de Falla / 26000 Valence / France
Tél. 33 (0)4 75 41 82 50 / laboratoire@criirad.org

Note CRIIRAD N°20-35
CNPE de Golfech / Impact des rejets radioactifs dans la Garonne
Radioactivité des Végétaux aquatiques

Étude réalisée à la demande de la coordination Stop Golfech dont FNE 82, ATMP, VSDNG, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité de Golfech, Sepanlog, Horizon Vert.

 

1 / Contexte

La centrale nucléaire de GOLFECH est autorisée à rejeter des éléments radioactifs dans l’atmosphère et dans la Garonne.
Afin d’effectuer un contrôle de l’impact des rejets radioactifs liquides du CNPE de Golfech, et avec le soutien scientifique du laboratoire de la CRIIRAD, l’association VSDNG avait mené en 2009 une campagne d’analyse de végétaux aquatiques prélevés dans la Garonne, en amont et en aval de la centrale nucléaire de Golfech.
Ces analyses (voir Annexe 1) avaient révélé qu’il y avait plus de 4 fois plus de tritium organiquement lié à Lamagistère, 870 mètres en aval des rejets de Golfech, qu’en amont (non détecté en amont). Quant au carbone 14, il y en avait presque 2 fois plus en aval.
Le tritium est de l’hydrogène radioactif et le carbone 14 du carbone radioactif. Ces deux substances radioactives constituent plus de 99,99 % de la radioactivité rejetée par le CNPE de Golfech dans la Garonne.
Afin de vérifier la …

Projet Cigéo à Bure – POMA, DÉSENGAGE-TOI !

Communiqués du CEDRA  –  , le 25 novembre 2020 à 17 h 02 min

C’est dans un ancien hangar industriel à Froncles, une petite commune au cœur de la Haute-Marne, que la société POMA construit un prototype du funiculaire qui serait utilisé pour descendre les déchets radioactifs dans le Cigéo : un funiculaire de 4,2 kilomètres de long qui emmènerait les colis empoisonnés à 500 mètres de profondeur.

Ce contrat, la société POMA l’a obtenu en 2014, lors d’appels d’offre effectués par l’ANDRA pour l’ingénierie du stockage (en plein débat public, rappelons-le). Elle aurait dû réaliser ce banc d’essai en Isère, mais l’ANDRA a su trouver les mots pour que la construction se fasse dans le secteur de Bure. Les 900 000 euros offerts par le GIP de la Haute-Marne pour favoriser cette implantation n’y sont bien entendu pas pour rien.

Nous voyons dans ce funiculaire un enjeu prioritaire, à part entière, dans le combat à mener contre le projet Cigéo. Outre la charge symbolique importante qu’il constitue, il s’agit d’une pièce maîtresse pour l’Andra, incontournable pour le dépôt de sa demande d’autorisation de création (DAC). Une des pierres angulaires de la démonstration de faisabilité. Pas de funiculaire, pas de Cigéo.

Société bien implantée dans le paysage français, POMA est spécialisée dans la fabrication des matériels de levage et de manutention, son nom n’est pas inconnu dans de nombreuses régions de France. Dans les Alpes, où elle a installé et où elle maintient plus d’un millier de …

ICEDA : halte à la contamination nucléaire généralisée

Cyberaction – ICEDA : halte à la contamination nucléaire généralisée

Le 30 septembre 2020, une lettre ouverte a été adressée par plusieurs personnes à  Mme Barbara Pompili, ministre de la « transition écologique », à propos d’une décision prise « par-dessus la jambe » par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) pour autoriser EDF à exploiter l’Installation de Conditionnement et d’Entreposage de Déchets Activés (ICEDA) sur le site nucléaire du Bugey.

Pour permettre aux personnes qui souhaitaient la signer de le faire facilement, cette lettre ouverte a été mise sur un site de pétitions en ligne : https://iceda.wesign.it/fr

Le 9 novembre 2020, en absence de réponse, un nouveau courrier a été envoyé à la ministre pour lui rappeler la lettre du 30 septembre, la question qui lui était posée et surtout la nécessité de prendre des décisions conformes à sa position antinucléaire réaffirmée lors de sa prise de fonction. Une liste des 176 premiers signataires de la lettre ouverte a été jointe au courrier.

Le 12 novembre 2020, l’initiateur de la lettre ouverte a reçu la réponse, à la lettre ouverte du 30 septembre, de la cheffe de cabinet de la ministre de la transition écologique (courrier daté du 6 novembre).


La ministre ne répond donc pas à la question qui lui a été posée et se décharge de son rôle politique sur l’administratio
n qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas de position sur le sujet. La ministre, qui est opposée au nucléaire, ne prend pas de décision

2020 à Golfech : Serrage de boulons… dans le personnel

À retrouver dans le n° 85 de Stop Golfech

Actions de l’ ASN vis-à-vis du CNPE de Golfech :
– Février 2020 le directeur a été convoqué par l’ASN pour sa gestion « mauvaise voire très mauvaise »
– une inspection de 2019 a mis en exergue « un manque de rigueur systémique dans la traçabilité, des insuffisances dans les analyses de risque et dans la maîtrise des fondamentaux de la conduite ».
Des problèmes systémiques du nucléaire liés :
– au vieillissement de réacteurs arrivés en fin de vie,
– aux chocs thermiques et mécaniques comme ceux liés au problème grave du 8 octobre dernier, qui dégradent les réacteurs,
– à l’augmentation de l’amplitude des contraintes climatiques qui placent les réacteurs dans des plages de fonctionnement hors conception (Températures de l’air, baisse du niveau d’eau des fleuves et rivières…),
– à la nécessité pour EDF de trouver, selon ses propres « sous-estimation » 320milliards d’euros dans les années qui arrivent,
Cette tempête financière, technique et humaine (- plus de 50 % des effectifs remplacés -) ne suffisaient pas aux malheurs de la centrale, le cocotier des dirigeants est secoué :
juin 2020, la responsable Hermine Durand de l ‘ASN Bordeaux est remplacée par Simon Garnier,
juillet 2020, le directeur du CNPE de Golfech, Nicolas Brouzeng est viré et remplacé par Cyril Hisbacq.
juillet 2020, le président de la commission locale d’information Mathieu Albugues est viré et remplacé par Jean- Michel Henryot

Incidents de l’année 2020 à Golfech – Analyse

Incidents de l’année 2020 à Golfech – Analyse

Une analyse Marc Saint Aroman. À retrouver dans le n° 85 de Stop Golfech

Problème du 5 juin 2020 sur le réacteur n°1

D’après EDF : ce problème est survenu suite à une opération de maintenance : il s’agit d’une fuite de liquide primaire dans la bâtiment des auxiliaires nucléaires. La déclaration sera faite 5 jours plus tard et classée au niveau 1 suite « au non-respect des spécifications techniques d’exploitation et à la détection tardive de l’événement ».
Le circuit fuyard est utilisé pour le suivi des paramètres radiochimiques de l’eau du circuit primaire. « Les équipes de la centrale détectent l’inétanchéité d’un robinet situé sur le circuit de prélèvement d’eau servant au suivi des paramètres radiochimiques, comme étant à l’origine de la fuite vapeur. Elles procèdent immédiatement (Sic) à un surresserrage du robinet éliminant l’inétanchéité ». L’ASN précise que la fuite aura duré six heures environ.

Selon elle, les calculs réalisés a posteriori par l’exploitant montrent que le débit de cette fuite a été supérieur au seuil de 230 litres par heure défini dans les spécifications techniques d’exploitation. En conséquence, le volume de liquide fuyard peut être évalué à 6 fois 230 litres soit un minimum de 1 tonne 380 kg.
L’ASN précise encore : « La fuite a été collectée dans le puisard 1 RPE 004 CU. Un dégagement de vapeur dans ce puisard est à l’origine d’une faible contamination volumique, restée inférieure à 200 Bq/m3 ». Avec un …

 CPLC 47 gagne son procès devant le Tribunal de Police d’Agen

Suite à la gratiferia organisée le jour de l’inauguration du H&M d’Agen, le Tribunal de Police d’Agen a relaxé David Arlabosse, membre de CPLC 47 dans le cadre du procès qui se déroulait vendredi 6 novembre 2020, suite à l’infraction mentionnée dans le procès verbal de « Refus d’obtempérer à l’ordre d’enlever un objet entravant la circulation sur une voie publique », qu’il avait reçu suite à la gratiferia organisée par le collectif « Citoyens pour le Climat 47 » en face d’H&M le 5 Juin 2019. Cette gratiferia avait été organisée symboliquement pour proposer une alternative pacifique, ludique et pédagogique à l’ouverture du H&M. Le montant maximum de l’amende encourue était de 750 euros avec la possibilité de peines complémentaires. Le ministère public a retiré ses poursuites en évoquant la nullité de la procédure, car l’infraction retenue a été relevée par des policiers municipaux de la ville d’Agen, alors que seuls les représentants de la police nationale peuvent la relever.

 

CPLC 47 rappelle que cette contravention était contestée, pour deux motifs :
– Le premier motif est qu’il n’y avait pas eu de refus d’obtempérer aux injonctions adressées par la police, car il n’y avait eu aucune injonction adressée.
– Le deuxième motif est qu’il n’y avait aucun objet ou dispositif de nature à apporter un trouble à la circulation sur une voie ouverte à la circulation publique ou à ses abords immédiats. Par conséquent, il n’y avait aucun fondement juridique à cette contravention.

La seule raison de